Jérôme de Stridon a vécu d’environ 347 à 420 et si nous en parlons encore aujourd’hui, c’est parce qu’on lui doit la Vulgate, une traduction de la Bible en latin à partir de textes hébreux et grecs (quand à l’époque on se basait presque uniquement sur les traductions grecques ; ce n’est pas faute de répéter que les traductions de traductions, ce n’est pas toujours une bonne idée !!). C’est cette même Vulgate qui sera un millénaire plus tard le premier livre imprimé par Gutenberg, c’est dire si, même si ce n’était pas la seule traduction existante de la Bible à l’époque, celle-ci a duré.
Pour la petite histoire, et bien loin des délais les plus brefs possible qui ont court actuellement, « Hieronymus » a consacré plus de 40 ans à ce travail. Comme aurait dit Boileau, « Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage, Polissez-le sans cesse, et le repolissez, Ajoutez quelquefois, et souvent effacez. »
Pour illustrer ce « héros » des traducteurs, je ne résiste pas à vous montrer cette image illustrant parfaitement un traducteur dans son milieu naturel… vraiment, je ne vois pas ce qui vous choque !
Ca ne rigole pas
Bien évidemment, il y a une légende derrière ce lion (qui n’a rien à voir avec la traduction, à mon grand désarrois), je vous mets un lien si elle vous intéresse.
Le nouveau lion des Saint Jérôme d’aujourd’hui : le chat. Indépendant et solitaire, ne demandant pas beaucoup de soins et passant ses journées à dormir à côté du clavier, c’est un compagnon idéal pour les longues journées de travail. Un peu moins encombrant et donc plus pratique que le lion. En toute logique...
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